Jérôme Policand en quête d’un nouveau titre

Posté le 16/04/2022

Manager de l’écurie Akkodis ASP, leader du championnat Pro-Am par équipe en 2021, Jérôme Policand est revenu sur la saison qui a sacré les siens sur le plan collectif et Thomas Drouet en individuel avant de se projeter sur 2022.

Un œil dans chaque coin des stands de son team, lorsque Jérôme Policand ne recueille pas les sensations de ses pilotes ou échange avec ses ingénieurs, le patron d’Akkodis ASP scrute les écrans qui égrainent tour après tour les chronos des voitures sur la piste. Et le constat est sans appel, à l’issue des essais privés sur le circuit Paul Armagnac : « je pense qu’il nous manque encore de petits centièmes mais je ne suis pas inquiet pour les qualifs et les courses à venir. »

S’il est loin de se reposer sur ses acquis et reste prudent quant à la très forte densité du plateau, le manager de l’écurie tarnaise dispose de quelques atouts de choix dans ses rangs, dont le vainqueur Pro-Am de l’édition 2021, Thomas Drouet qui sera associé au 3ème Silver, Paul Evrard cette année.

Au total, quatre Mercedes AMG*, réparties entre Pro-Am et Silver sont engagées cette saison, de quoi promettre de belles joutes avec les équipes concurrentes mais également en interne.

 

Quel bilan tirez-vous de la saison dernière ?

Le titre pilote avec Thomas Drouet et le titre par équipe… C’est une saison où, nous n’avons jamais été dominateurs mais on a certainement été les plus réguliers. On a surtout très bien géré le dernier week-end au Castellet. La performance n’était peut-être au niveau que l’on attendait mais il nous fallait deux podiums : on les a fait. C’était un championnat globalement bien géré. On l’a gagné en engrangeant des points à chaque course et en ne faisant pas d’erreur. C’est une grosse satisfaction parachevée par ce succès par équipe. Bref, c’était une saison pleine avec un titre qu’on n’avait pas gagné depuis l’époque du GT3.

Bis repetita cette année ?

Nous avons deux voitures engagées en Silver et deux autres en Pro-Am. Les quatre seront compétitives dans les championnats. Maintenant, toutes les équipes et les pilotes sont en place. La connaissance de la voiture ne fait plus vraiment la différence. Tout le monde est calé, on l’a vu déjà lors des essais, fin mars à Nogaro. Je pense quand même qu’en Silver il y a une carte à jouer. En Pro-Am, cela s’annonce plus difficile, certains Am ont vraiment atteint un gros niveau. Mais l’important est de scorer dès les premières courses : généralement soit on est excité soit on fait de petites erreurs qui nous coûtent cher à la fin.

 

Il y a eu un peu de remaniement au niveau des équipages, comment cela s’est-il opéré ?

Jean-Luc Beaubelique souhaitait se concentrer sur l’Europe et ne pas repartir en France. Cela me semblait donc assez cohérent de rapprocher Fabien Barthez de Jim Pla. Et pour Thomas Drouet, de repartir sur les bases qu’il avait : il fait le Silver en GT3 et Paul Evrard avait besoin d’un leader pour être tiré cette année.

 

Quelles ont été les premières sensations ?

Nogaro on connait. On n’a jamais de mauvaises surprises ici. C’est un circuit sur lequel on revient de façon constante depuis longtemps. Maintenant, on a vu que ça allait quand même vite devant. Il nous manque encore un peu.

 

 

* Les équipages engagés

#88 : Thomas Drouet/Paul Evrard (Silver Cup)

#87 : Enzo Joulié/Hugo Chevalier (Silver Cup)

#16 : Fabien Barthez/Jim Pla (Pro-Am)

#81 : Eric Debard/Simon Gachet (Pro-Am)