Dixième du championnat de F4 l’an dernier, Romain Andriolo se lance à l’assaut d’un nouveau chapitre à la FFSA Academy, fort d’une saison instructive et aligné sur un objectif clair : remporter le titre.
Les deux hommes poursuivront un destin commun sur les coups de 16h. L’un pour se dégager une voie désencombrée et réaliser une entrée en matière enlevée dans un championnat qu’il ambitionne désormais de remporter après une saison à y faire ses armes. L’autre pour contrecarrer le pack de la franchise de Durban dans un Stade Toulousain – Sharks qui ne devrait pas manquer de piquant. Romain Andriolo, le local de l’étape sur les Coupes de Pâques, jouera son placement sur la grille de départ des courses 1 et 3* cet après-midi. Cyril Baille, pilier de l’équipe de France et du club phare de Ville Rose, tenteraquant à lui de se frayer un chemin en Coupe d’Europe de rugby. Bras dessus, bras dessous sur les réseaux sociaux, les deux hommes partagent une dévorante passion pour le cuir ovale. « J’ai commencé par là, reconnait Romain Andriolo. J’ai fait du rugby au Stade Toulousain lorsque j’étais jeune et Papa s’occupe de Cyril donc on a pu faire une photo ensemble et on se voit de temps en temps. » Mais le trois-quart polyvalent a finalement préféré sillonner les circuits plutôt que courir les prés du sud-ouest.
A l’issue d’une saison instructive à plusieurs égards, le pilote toulousain s’est fixé un objectif très clair. « Cette année, je suis là pour gagner, lâche-t-il sans concession. L’an dernier, j’ai beaucoup appris. Toutes mes petites erreurs m’ont permis de progresser et je pense être en mesure d’aller chercher une bonne place. » D’une dixième position en 2022, il ambitionne désormais de s’émanciper au plus vite d’un groupe au niveau particulièrement relevé. Lors des tests hivernaux, une demi-douzaine de pilotes se tenaient en deux dixièmes.
« Je suis satisfait du travail que nous avons porté, notamment grâce à mon préparateur mental, poursuit-il. Cela m’a permis de bien évoluer et j’espère qu’il aura une influence d’un point de vue technique. »
« La piste, hier matin, n’était pas encore bien grippée mais c’est toujours un plaisir de rouler sur ce mythique circuit. En plus, ce sont les Coupes de Pâques, il fait beau temps, il y a déjà du monde et on est presque à la maison. »
Verdict vers 16h pour le Toulousain qui rêve d’une carrière en monoplace. Quelques heures après pour les Toulousains qui aspirent à poursuivre l’aventure en Coupe d’Europe.
*les meilleurs temps de la course 1 conditionnent la grille de la course 1 et les deuxièmes meilleurs temps de la course 3.