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Il vit à Monaco, il est né à Alès, pèse 20 ans depuis le 1er mars, Vincent Abril est un jeune pilote qui monte ! Il a opté non pas pour la monoplace mais pour le Grand Tourisme. cette année, il mène deux programmes de front : Les Blancpain Sprint et Endurance au volant d'une Bentley Continental. "Le choix du GT est évident selon moi, je pense qu’une réelle filière s’ouvre aux jeunes espoirs du sport automobile" reconnait Vincent.
- Quelle est votre relation avec votre équipier en Sprint Maximilian Buhk (champion Endurance 2013) ?
Vincent Abril : "Elle est excellente ! 'Maxi' est un garçon simple, nous sommes sur la même longueur d’ondes. Il est très rapide et constant. Nous avons les mêmes délires hors du cockpit, cela aide à créer une ambiance sereine entre nous. Dans la voiture nous avons sensiblement les mêmes réglages. L’adaptation à mon nouveau partenaire s’est réalisé naturellement, d’ailleurs nous n’avions jamais eu de soucis sur la piste lorsque nous étions encore rivaux."
- Avec un tel matériel et un équipier de cette trempe, l’objectif de cette saison est certainement le titre ?
Vincent Abril : "Oui c’est clair, dès que nous sommes sur un circuit c’est pour gagner ! Nous avons un équipage parfait pour viser la couronne. La voiture est en milieu de développement ; il est difficile de prévoir son potentiel sur les tracés à venir. Par exemple quand nous sommes arrivés à Nogaro nous nous attendions à être derrière les leaders, mais nous étions finalement très rapides comme on l’a vu lors des qualifications (troisième chrono). Les autres pistes nous conviendront mieux je pense ; ce qui est certain c’est que nous jouerons la gagne chaque weekend !"
- Les Coupes de Pâques à Nogaro ont-elles constitué un véritable entraînement pour Monza ?
Vincent Abril : "C’était plus qu’un entraînement ! D’un point de vue personnel c’est même mon championnat phare. Sur une voiture officielle les attentes sont tournées vers nous. Mais en Endurance nous souhaitons également bien figurer.
- Qu’est-ce qui vous a manqué pour pouvoir être au niveau des Audi à Nogaro ?
Vincent Abril : "Le charme du GT3 c’est la variété des chassis présents. Avec une voiture imposante comme la nôtre, nous tournons forcément moins bien qu’une auto comme l’Audi R8 ou la BMW Z4 : le moteur en position arrière ainsi qu’une répartition de poids de l’ordre de 50/50 en pourcentage et un empattement court sont avantagés dans le Gers. Les tracés sinueux qui demandent beaucoup de traction, voilà ce qu’il y a de pire pour nous, même si nous avons prouvé notre rapidité aux essais, ce qui était une grande surprise d’ailleurs."
- Quel bilan tirez-vous de ce week-end inaugural ?
Vincent Abril : "La machine tournait vraiment bien sur le circuit, surtout durant les qualifications, c’était juste génial de piloter à ma convenance ! Le gros point positif, c’est que nous n’avons pas atteint les limites de la Bentley, il y aura des évolutions et du développement dans les mois à venir. Nous avons connu le très bon lors des essais mais aussi le moins bon pendant les courses, avec un accrochage en course de qualification. Tout cela fait partie de la course mais on préfère que ce genre d’incident arrive sur des circuits quelque peu défavorables comme Nogaro plutôt que sur d’autres lieux où nous serons à notre avantage, comme Brands Hatch ou Zandvoort. Ils ont en commun des courbes rapides qui conditionnent des lignes droites, une spécificité qui convient à notre auto par rapport à sa vitesse de pointe et son aéro."
Medhi Casaurang,